Xavier Macaire (472 - Starter), 1er Série à Gijon :
"La deuxième partie de course devrait assez route directe... Pour ce qui est de la première partie, cela va être pluvieux déjà, donc très humide. Tout le monde s'y attend... Il y a surtout un petit centre dépressionnaire à gérer. Cela peut donner plusieurs options... Des gens qui peuvent essayer de passer par en-dessous, d'autres par au-dessus. Moi, je suis parti pour passer au-dessus, ce qui semble le plus logique. Donc, il va falloir essayer de négocier au mieux la position de cette dépression. Ce qui va faire la différence : c'est de trouver le bon compromis... On a tous plus ou moins le même routage. lls ont été assez clairs mais tous disent que la fiabilité de l'analyse n'est pas excellente. A partir de là, c'est de l'adaptation en mer... Il faudra de la réactivité. Suivre les bascules, suivre l'évolution du vent et surtout comprendre où est-ce que l'on se situe par rapport au centre de la dépression. Il va falloir gérer avec nos propres moyens. Une première partie qui va être usante... Il va y avoir aussi une mistoufle sur la fin et gérer un nouveau centre dépressionnaire... Cela va donner des situations intéressantes. De mon côté pas plus de pression que cela... J'y vais tranquille... Je suis déjà très très très content de ma première étape !".
Nicolas Boidevezi (719 - Groupe GDE), 2e proto à Gijon :
"On va être dans des situations assez compliquées dues à l'instabilité météo causée par cette dépression tendance orageuse qui s'est bien installée sur le golfe de Gascogne. A un moment, il va falloir aller l'affronter, passer à côté ou au travers... Maintenant, quand et comment ? Pas évident... Pour réussir, cela va être un mélange de positionnement, de gestion de la flotte et des concurrents. La course étant un cumul des deux étapes, il se peut qu'il y ait une stratégie de gestion de flotte, que les concurrents se marquent entre eux. Maintenant, c'est un peu tôt dans le golfe pour faire cela... Il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer. Il va falloir être attentif et prêt à jouer le moindre coût sur place. Il va falloir être attentif dès la première nuit et, peut-être, ne pas hésiter à prendre des risques... Mais cela peut coûter cher aussi !".