Quelle route fallait-il prendre ?... Là est bien le sujet du jour ! Normal direz-vous lorsque l'on regarde les trajectoires et ensuite, les heures d'arrivée. A ce petit jeu, pas évident de sortir une vérité, celle-ci étant bien dépendante du timing d'arrivée sur les derniers milles. Car si la route la plus courte a semblé être la meilleure sur la première partie du parcours, ambiance pied au plancher sous code 5 ou petit spi, c'est ensuite que tout s'est jouer. Fallait-il glisser sous la route comme beaucoup ont fait emporté par le flux de nord appuyé, grisé par les milles avalés ? Privilégier l'ouest pour en avoir sous la pédale à l'approche de Gijon avant l'entrée dans la molle ? Tenter un bord de racadrage douloureux en tournant presque le dos à la route à l'approche de la cote ?... Pas facile de sortir une seule et unique vérité. Il est clair que l'approche de Gijon et de la cote espagnole est restée fidèle à elle-même : compliquée ! Nico Boidevezi, 2e proto, longtemps en tête passe deux heures à tirer des bords, puni d'avoir glisser sous la route. Jorg Riechers, beau vainqueur de cette première étape, fait un petit bord de recadrage en milieu de plan d'eau, à l'image de Xavier Macaire, vainqueur en série. Un petit bord douloureux quand on voit le cap suivi mais... gagnant quoi qu'on en dise. Autre exemple, Jonas Gerckens, 3e série, descend 30 milles sous l'arrivée et glisse le long de la cote pour terminer bien placé. Allez comprendre... En fait, cette approche de Gijon était bien différente en fonction de l'heure d'arrivée sur zone... En résumé, si chacun peut y aller de sa version, c'est l'approche de la cote espagnole associée à cette molle programmée ont eu le dernier mot !