jeudi 6 mai 2010

Les réactions à chaud...

Jorg Riechers : « Je suis vraiment content de gagner cette première manche. C’est toujours bien de gagner une manche sur le Mini Pavois ! C’était vraiment bien musclé dans l’après-midi dans le Golfe de Gascogne. J’ai eu jusqu’à 30/32 nœuds. Au début, j’étais sous code 5 et ensuite genaker, mais c’était limite… Je n’ai presque pas dormi, il a fallu que je barre le bateau tout le temps. Les dernières deux heures ont été très difficiles avec la pétole à l’approche de Gijon… Après la baston et ensuite la pétole, c’est dur ! 20 minutes après la bouée de dégagement j’ai eu un problème de safran et j’ai du réparer les deux barres de liaison des safrans avec des bouts qui ont cassé… Mais je suis content, cela a tenu ! »

Nicolas Boidevezi : « Je suis cassé en deux… C’était extrême cette première étape ! Cela a commencé difficilement, j’ai perdu ma drisse de capelage dans le mât après la bouée de dégagement. Cela m’a bien énervé ! J’avais ma drisse de tête heureusement… Nous avions un flux de nord assez soutenu assez difficile en sortant des pertuis. Il fallait avoir le cœur bien accroché ! Cela a été un long bord de folie… C’est monté jusqu’à 28 nœuds et je pense qu’il y en a qui n’ont pas porté de toile devant à certains moments. J’ai gardé le pied au plancher jusqu’au changement de route. Je suis resté sous petit spi tout le temps. J’avais la confiance des expériences de l’année dernière, donc je suis resté le pied dedans. Par contre, je me suis retrouvé sous la route et je pensais être en avance sur la météo… Mais non ! Du coup, je suis arrivé avec de l’ouest et j’ai dû tirer des bords depuis 8 heures ce matin sous la falaise… Un peu dur pour le moral, mais je suis content. Content parce que ce n’était pas super bien parti et puis le début de saison a été dur… Je n’étais pas trop dedans. Là, c’est bien parti ! »

Thomas Normand : « je suis hyper content car c’était la deuxième course du bateau. L’idée c’était de préserver le bateau et puis là, je suis sur le podium, c’est top ! En jouant soft dans les grosses conditions, c’est passé mieux que ce que je ne pensais. Belle récompense ! C’était chaud pendant les 5 premières heures… C’est simple, je ne suis jamais allé aussi vite en mini ! J’étais entre 14 et 17 nœuds… C’était ceinture et bretelles ! (rires). C’était sportif mais, avec le recul, c’est une superbe expérience. J’ai même pu dormir un peu et du coup être serein sur la transition météo. Du coup, j’étais bien sur le passage de la molle. C’est vraiment top ! ».